Bienvenue à Bébé

bonjour,
l'association "un bébé au naturel" envisage de faire quelque chose  pour cette journée de la non violence éducative, mais ce n'est pas encore finalisé je crois; dès que j'ai plus d'infos, je vous les donnes.
laetitia

pourquoi pas. ça m'interesse. c'est tellement dur de se sentir "juste" aprés des générations de normalisation de beaucoup de choses en terme d'éducation, que ça peut être très enrichissant.
Après, je veux bien m'impliquer, mais j'ai peur de pas être assez dispo vu que je part du 13 au 24. Je peux toujours faire un petit quelque chose. et la date est reservée.

Je viens de recevoir un mail d'Olivier Morel (suite à la signature de l'association Bienvenue à Bébé de la pétition contre les punitions corporelles) :

Bonjour,
Votre association a signé l'appel que nous avons lancé pour demander l'interdiction des punitions corporelles et nous vous en remercions de nouveau.
Cet appel ayant reçu la signature de plus de cent associations (114 exactement au moment où ce message est rédigé), nous allons maintenant le rendre public pour essayer d'en faire un événement médiatique.

Nous allons le communiquer à la fois aux médias, à la Défenseure des enfants et aux candidats aux élections présidentielles et législatives.

Vous pouvez, si vous le souhaitez, vous associer à cette tâche, notamment en contactant les journaux et les radios de votre région (par exemple à l'occasion de la journée de la non-violence éducative, le 30 avril; renseignements : http://www.wmaker.net/maisonenfant/
Journee-de-la-non-violence-educative_a175.html), pour leur dire que votre association a signé cet appel. Il y a des chances que vous ayez droit à une interview qui, par ailleurs, aura l'avantage pour vous de faire connaître votre association.

Si vous obtenez une interview, il nous semble utile d'insister sur certains points :

1. Comme nous l'avons rappelé dans l'appel, demander l'interdiction des punitions corporelles n'est en rien le fait d'une petite minorité marginale puisque les grandes organisations internationales demandent toutes cette interdiction que 18 Etats, presque tous européens, ont déjà inscrite dans leurs lois ou dans leurs codes. D'ailleurs, la France, en signant et ratifiant la Convention relative aux droits de l'enfant s'est engagée à "protéger les enfants contre toute forme de violence" (article 19).

2. Il est important de souligner que nous ne demandons pas seulement que les punitions corporelles soient interdites, mais également que cette interdiction soit rappelée périodiquement aux parents pour qu'elle ne risque pas d'être oubliée et enfin qu'un soutien efficace soit apporté aux parents pour qu'ils parviennent à accompagner leurs enfants à la fois sans violence et sans laxisme. Sans ces deux mesures, l'interdiction serait totalement insuffisante.

3. Les effets nocifs des punitions corporelles pour la santé 
physique et mentale ont été largement démontrés, notamment dans le rapport de l'OMS de novembre 2002.

4. Contrairement à ce que l'on peut croire, les punitions 
corporelles considérées comme faibles, voire anodines, comme les gifles et les fessées, ont déjà un effet nocif. Cela a été démontré notamment par l'étude du Dr Cornet sur les répercussions de ces punitions sur la fréquence des accidents chez les jeunes. Par rapport aux jeunes qui n'ont jamais subi de punitions corporelles, on constate un pourcentage supérieur d'accidents chez les jeunes qui ont subi ce type de punitions, et l'augmentation du nombre d'accidents est déjà sensible chez les jeunes qui n'ont subi que de faibles punitions.

5. Beaucoup de gens disent avoir été frappés et ne pas s'en porter plus mal. Mais alors qu'ils trouvent normal de gifler ou fesser un enfant, ils seraient outrés et iraient porter plainte si un policier leur donnait une claque après les avoir surpris en flagrant délit d'infraction au Code de la route. Pourtant, une faute de conduite en voiture peut avoir des conséquences infiniment plus graves que les "caprices" pour lesquels nous giflons les enfants. Si les coups reçus dans notre enfance n'avaient pas anesthésié notre sensibilité aux coups subis par les enfants, trouverions-nous scandaleuse une gifle donnée à un adulte et normale et éducative la même gifle donnée à un 
enfant ? D'autre part, il faut savoir que dans les pays où l'on 
frappe couramment les enfants à coups de bâton, ceux qui ont subi ces coups disent aussi que des coups de bâton n'"ont jamais fait de mal à personne". Ce n'est pas l'innocuité des coups qui nous fait penser qu'"on ne s'en porte pas plus mal", c'est le fait d'y avoir été habitués dès l'enfance qui ne nous permet plus de voir que ce n'est pas un traitement normal.

6. Les punitions corporelles infligées aux enfants portent atteinte au principe le plus fondamental et le plus universel de la morale, celui qu'on trouve dans toutes les religions et dans toutes les morales : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse". Frapper un enfant, c'est détruire en lui, par l'exemple de ce que nous lui faisons, ce même principe que nous essayons de lui inculquer.

7. On a interrogé sur leur éducation plus de 400 "Justes", ces 
hommes et ces femmes qui, à l'époque du nazisme, ont sauvé de leur propre mouvement des milliers de Juifs de la déportation. Les quatre points qui sont revenus le plus souvent dans leurs réponses sont les suivants :
- leurs parents leur ont manifesté de l'affection ;
- leurs parents leur ont appris l'altruisme par leur exemple ;
- leurs parents leur ont fait confiance ;
- leur éducation a été non autoritaire et non répressive.
Ce n'est pas par des punitions qu'on prépare des enfants à être des hommes et des femmes libres et altruistes, c'est en les aimant et en les respectant.

Si, à l'occasion de cet appel, vous arrivez à faire passer des 
interviews dans les journaux de votre région, merci de nous en 
envoyer la photocopie (O. Maurel, 1013C Chemin de la Cibonne 83220 Le Pradet) et de nous signaler d'éventuelles émissions de radio.

Nous avons avec cet appel une occasion de faire avancer la non-violence éducative. Ne la ratons pas !

Ci-joint, la liste des pays qui ont interdit toute forme de punition corporelle, avec le texte des lois qu'ils ont adoptées et des extraits du rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé de novembre 2002.

Amicalement.
Olivier Maurel
Observatoire de la Violence Educative Ordinaire"

Bien entendu, je ne peux pas être active en ce moment sur ce sujet (ni sur un autre d'ailleurs) aussi, Déborah ou quelqu'un d'autre...  à vous !

Un document pour aider les parents

Vous trouverez ici un document à télécharger, écrit par Catherine Dumonteil Kremer et illustré par Elsa Pastor.
C'est un document à diffuser largement autour de vous ! La reproduction de ce fascicule est libre à la seule condition qu'il ne soit pas modifié. Vous pouvez le mettre en téléchargement sur vos sites et vos blogs, le faire passer par email, etc.

http://www.wmaker.net/maisonenfant/Un-d … _a180.html

(à imprimer en livret , le résultat pourra être assemblé et plié en un petit livret)

Voici un article paru dans le magazine Famili:
"STOP AUX PUNITIONS CORPORELLES
Tapes, gifles et féssées à la maison bientôt hors la loi? L'Observatoire de la violence éducative ordinaire et plus de 100 associations le demandent dans un appel lancé à la défenseure des enfants, Dominique VERSINI. Outre le traumatisme physique possible (perforation du tympan, léion du cerveau...), l'Observatoire insiste sur les conséquences des violences "ordinaires": elles détériorent la relation de l'enfant à son parent, cassent l'image que le tout-petit a de lui même, détruisant sa sensibilité...Dix-sept Etats, dont le Danemark, la Suéde et l'Allemagne interdisent déjà ces punitions."

C'est le numéro de juillet 2007, l'article est complet!
Aussi, il ya un autre article qui fait 3 pages qui pronnent le maternage et conseils le portage en écharpe, il s'intiltule : " Câlinez-le, c'est bon pour lui"